Bonjour,
En cette semaine de carnaval, je prends le temps de vivre à un autre rythme, plus lent et en désencombrant mes journées d’un certains nombre d’actions ou activités. Un désencombrement immatériel (dédicace à mon amie Judith Crillen, Maman s’organise) que j’affectionne particulièrement et tellement favorable à davantage de présence et de dégustation du moment présent.
Ralentir voire s’arrêter et juste regarder, sentir, écouter, toucher, goûter et être disponible à l’étonnement, à l’émerveillement.
Je choisis cette « mise en disponibilité » comme une pratique quotidienne (abhyasa), plusieurs fois par jour. Dans ma démarche Yoga@CommunicationNonViolente #un art de vivre, ce sont autant de petites perles qui jalonnent mon quotidien et y apportent cette bouffée d’oxygène, cette respiration essentielle, tampon entre être et agir.
Elle ne demande ni de lieu particulier, ni de matériel yoga à disposition, ni d’avoir 1h30 de temps de pratique devant soi. Comme un enfant plonge corps et âme dans l’exploration d’une flaque d’eau, puis-je m’immerger pleinement dans cet instant?
« Le bout du monde et le fond du jardin contiennent la même quantité de merveilles. »Christian Bobin
Alors, je choisis la pratique quotidienne
De l’Emer-veille-ment,
Et cela me demande de « veiller », d’ouvrir les yeux et le cœur,
De rester sensible, en confiance,
Et d’accord de me laisser toucher.
Il m’arrive de passer outre/à côté, d’oublier ma « vraie nature », et de foncer tête basse, à fond dans le mental. Quand j’en prends conscience, je vais voir mes enfants et les regardent vivre, ou encore, si je suis seule, je me remémore un moment « magique », ou je relis un passage de mon carnet de citations créées par les enfants.
Le printemps arrive, la nature se réveille, autant d’occasions de cultiver l’étonnement au jardin, l’émerveillement dans la nature.
Catherine Blondiau
Laisser un commentaire