Yoga: Voyage dans l’Ecologie du sensible
Un des sens du mot yoga est « se déplacer ». Par extension, il peut signifier le voyage, qui peut aussi être un voyage intérieur.
Nous avons entamé une exploration des cinq éléments – terre, eau, feu, air et espace- en lien avec les cinq sens de perception. C’est l’occasion de se rappeler l’interdépendance entre soi et le monde, soi et le vivant, de la plus petite bactérie à l’arbre millénaire majestueux. Et d’embarquer pour un voyage dans l’écologie de sensible, sur le tapis, et dans nos choix au quotidien.
Le 1er chapitre est consacré à l’élément Terre. Dans la pratique yoga, cet élément est associé au corps-matière: sentir le corps ossature, le corps musculature, les tissus, les organes et comment le tout s’organise, tient ensemble, se stabilise, s’ancre.
Nous avons évoqué la notion d’ancrage, très à la mode. Que signifie-t-elle pour vous? Personnellement, je la vis avant tout comme un ressenti, une sensation d’être les pieds sur terre, la tête sur les épaules, bien dans mes baskets. Je me pose la question « ancré sur quoi »: sur terre et aussi sur certaines valeurs qui sous-tendent la pratique.
Le mot de la semaine: Ksham – Kshama : la terre qui enduire, qui patiente; a donné kshanti, la patience; qui comprend shanti aussi… paix. Merci à Clémentine Erpicum qui m’a transmis le mot sanskrit (https://3heures48minutes.com/)!
Le poème de la semaine : Guillevic comme une invitation à changer nos habitudes, à mesurer l’impact de nos déplacements, à s’inspirer de la nature. Un « biomimétisme décarboné » pour voyager.
« On peut rêver de partir
On peut rêver de rester
Le mieux
Est de partir dans le rester
Comme le soleil
Comme la Source
Comme les racines »
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